Pour deux principales raisons. La première est qu’ils vont permettre à votre banque d’émettre plus facilement qu’avant des paiements transfrontaliers. Grâce à ces codes qui identifient de manière précise le bénéficiaire, les virements bancaires peuvent se faire exclusivement par voie électronique, ce qui facilite le transfert d’argent, garantit le maximum de sécurité et vous coûte au final moins cher.
La deuxième raison est tout simplement d’ordre pratique. Sans l’utilisation des codes BIC et IBAN, vous ne pourrez pas faire exécuter votre virement dans les pays européens. Si vous n’avez pas à votre disposition les codes BIC et IBAN de votre créancier, vous n’avez pas d’autre solution que de le contacter pour qu’il vous les transmette. La même déconvenue risque de vous arriver si vous ne transmettez pas vos codes BIC et IBAN à votre débiteur.
De plus, si vous renseignez le code IBAN mais pas le code BIC sur vos virements transfrontaliers européens, ceux-ci risquent de vous coûter plus cher. La mention du BIC fait en effet partie des critères à remplir pour que les virements vers d’autres pays européens ou assimilés bénéficient de tarifs identiques à ceux de paiements domestiques équivalents. Les seuls cas où vous ne devez pas mentionner le code BIC sont ceux des virements nationaux.
En cas d’hésitation, prenez la peine de contacter votre banquier. Cela vous évitera des frais inutiles !