En droit fiscal luxembourgeois, les donations de biens meubles et immeubles faites par acte notarié sont en principe soumises aux droits d’enregistrement. Ces droits d’enregistrement sont calculés sur la valeur vénale (c’est à dire la valeur de marché) du bien estimée au jour de la donation et varient en fonction du lien de parenté entre le donateur et le donataire. Ils peuvent aller de 1,8 ou 2,4% pour les personnes en ligne directe (qui descendent l’une de l’autre comme le grand-père et son petit-fils par exemple) jusqu’à 14,4% entre des personnes non parentes.
Lorsque les donataires sont des communes, des établissements publics, des hospices, des offices sociaux, des associations sans but lucratif ou des fondations, le taux est de 4,8%. Les droits d’enregistrement sont réduits de moitié pour les donations faites par contrat de mariage ou en vue du mariage. Et sont exemptes de droits d’enregistrement des donations ayant pour objet des bourses d’études aux universités et aux établissements publics d’enseignement.
Généralement, les droits d’enregistrement sont à charge du donataire. Sauf s’il est stipulé dans l’acte notarié qu’ils seront en tout ou partie à charge du donateur.
Outre les droits d’enregistrement, d’éventuels frais de notaire sont à prévoir. Ceux-ci sont calculés en fonction de la valeur du bien donné et de la complexité du dossier. Et, pour les biens immeubles, il faut encore ajouter les droits de transcription (1%) et la surtaxe communale si le bien est situé sur le territoire de la Ville de Luxembourg.