Le fameux « troisième pilier » de la prévoyance retraite du Luxembourg, les retraites individuelles, a pris plus d’importance, bien que le régime de retraite fondé sur l’emploi (le « premier pilier ») soit relativement bien financé, avec des cotisations annuelles équivalant à 24 % du salaire brut, divisées entre trois parties : l’employé, l’employeur et le gouvernement. Les régimes de prévoyance professionnels constituent le deuxième pilier.
Afin d’encourager les individus à construire le troisième pilier représenté par les régimes de retraite privés, le gouvernement a amélioré le régime fiscal lié aux cotisations. Les épargnants ont toujours bénéficié d’une réduction sur leur revenu imposable pour les cotisations retraite, mais jusqu’ici, elle variait en fonction de leur âge au début de l’année. Pour les moins de 40 ans, l’abattement annuel maximal était de 1 500 euros, augmentant par paliers de cinq ans, jusqu’à 3 200 euros pour les personnes âgées de 55 ans à 74 ans. La réforme fiscale a introduit un taux unique de déduction fiscale, en vigueur actuellement, fixé à 3 200 euros pour toute personne, indépendamment de l’âge.
Cette déduction est soumise à certaines conditions. Le versement des prestations devrait intervenir, au plus tôt, 10 ans après la souscription au régime de retraite et le paiement des prestations de retraite devrait commencer après l’âge de 60 ans, mais avant que les bénéficiaires n’atteignent 75 ans. De plus, au minimum 50 % des prestations totales seront versées sous la forme d’une rente mensuelle.