Avec le TAEG, le coût du crédit se résume à un pourcentage unique, facile à comparer avec d’autres offres concurrentes, que ce soit au Luxembourg ou dans d’autres Etats de l’Union Européenne. Le TAEG est en effet utilisé à l’échelle européenne et se calcule pour tous les organismes de crédit européens selon la même méthode standardisée qui est la suivante : (Montant total à rembourser – Montant de l’emprunt)/Montant de l’emprunt x 12/Nombre total de mensualités = TAEG.
Etant donné que le TAEG représente le taux d’intérêt d’un prêt, il peut à ce titre être fixe, variable ou révisable. Un TAEG fixe permet d’avoir des mensualités constantes sur toute la durée du prêt. Dans le cas du TAEG variable, les mensualités peuvent varier à la hausse ou à la baisse en fonction d’un indice de référence. Quant aux prêts à TAEG révisable, ils proposent souvent des mensualités plus basses en début de remboursement mais celles-ci peuvent augmenter au fil du temps.
Il existe également un TAEG pour les découverts bancaires. Ces intérêts débiteurs TAEG, plus communément appelés agios, représentent le taux d’intérêt des sommes que la banque prête aux comptes à découvert. Ce TAEG est, par contre, plus difficile à calculer – et donc à comparer - car il est techniquement impossible de le connaître à l’avance puisque le montant et la durée ne sont connus qu’à posteriori.
Dans certains pays européens comme chez nos voisins belges et français, le TAEG ne peut pas dépasser un taux d’usure (ou un coût maximum du crédit), c’est-à-dire un seuil au-delà duquel un prêt ne peut pas être accordé. Tout prêteur dépassant cette limite s’expose à des poursuites judiciaires.