Les deuxièmes sont des fonds d’investissement dits alternatifs. Ils sont encadrés par une autre directive européenne, l’AIFMD (ou Alternative Investment Fund Manager Directive). Contrairement à la directive UCITS, celle-ci laisse aux gérants un large choix d’actifs dans lesquels ils peuvent investir et permet l’emploi de méthodes de gestion plus réactives comme, par exemple, la possibilité de se désinvestir très rapidement du marché. Leur politique d’investissement doit être cependant approuvée par l’autorité de régulation des marchés. Au Luxembourg, ce rôle est rempli par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF).
Les fonds alternatifs peuvent adopter les mêmes formes juridiques que les OPCVM, à savoir le Fonds Communs de Placement (FCP) qui n’a pas de personnalité juridique et doit désigner une société de gestion qui le gère, la Société d’Investissement à Capital Variable (SICAV), dont le capital varie en permanence en fonction des souscriptions ou des retraits faits par ses investisseurs, et la Société d’Investissement à Capital Fixe (SICAF). A cela s’ajoutent au Luxembourg le Fonds d’Investissement Spécialisé (FIS) et la Société d’Investissement en Capital à Risque (SICAR).